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Quel logiciel de répartition pour les climaticiens?
Par ses impacts potentiels sur le plan environnemental et sanitaire, l’installation et l’entretien d’un climatiseur doit se faire dans les règles de l’art. Pour respecter ses engagements contractuels et réglementaires, un climaticien doit recourir à une plateforme logicielle de dernière génération.
On peut le regretter, mais le métier de climaticien a un bel avenir. Le réchauffement climatique est une réalité de plus en plus tangible. Les deux épisodes caniculaires qu’a connu la France cet été sont appelés à se multiplier. En conséquence de quoi, le nombre de climatiseurs dans le monde devrait être multiplié par 3,5 d’ici à 2050 passant de 1,6 à 5,6 milliards d’unités selon l’Agence internationale de l’énergie.
En se généralisant ainsi, l’installation d’un climatiseur n’est pas sans conséquence sur le plan environnemental, économique et sanitaire. Non seulement ce type d’équipement est énergivore, mais il utilise des fluides frigorigènes présentant des risques de toxicité en cas de fuite. Enfin, des germes et autres bactéries peuvent se nicher dans les circuits de climatisation entraînant des rhumes ou des allergies en toute saison.
Pour toutes ces raisons, la maintenance des climatiseurs constitue un enjeu clé. Généralement, le contrat d’entretien passé avec un climaticien prévoit une intervention annuelle. Cette maintenance préventive consiste à vérifier la pression du climatiseur, à inspecter les conduits d’air et à contrôler l’état des filtres.
Un cadre réglementaire français et européen strict
La profession est particulièrement réglementée. Un décret du 7 mai 2007 du Code de l’environnement prévoit des sanctions pénales pour les possesseurs d’un climatiseur qui ne recourent pas au service d’un “opérateur titulaire d’une attestation de capacité délivrée par un organisme agréé”.
Un autre décret, publié le 31 mars 2010, rend obligatoire le contrôle de l’étanchéité des circuits du liquide frigorigène pour les appareils contenant plus de 2 kg de fluide ou ayant une puissance frigorifique supérieure à plus de 12 kW par un inspecteur indépendant du prestataire chargé de la maintenance.
Au niveau européen, le règlement européen F-GAS 517/2014/UE vise à réduire les émissions de gaz fluorés présents dans la climatisation. Certains équipements vont être progressivement retirés de la circulation. Depuis le janvier 2020, c’est le cas des climatiseurs “mobiles” comprenant des gaz hydrofluorocarbures (HFC) dont le potentiel de réchauffement global (PRG) est supérieur à 150.
Un bon de travail numérisé pour plus d’efficacité en intervention
Du côté du prestataire cette fois, l’article R543-122 du Code de l‘environnement stipule qu’un opérateur est passible d’amende pour différents motifs et notamment quand il n’établit pas de bon de travail. Le technicien sur site est, par ailleurs tenu de remplir un formulaire administratif dès qu’une opération nécessite la manipulation de fluides frigorigènes.
Remplir ce document, aux multiples champs, est long et fastidieux. Le technicien indique notamment la nature de l’intervention, le type de fluide concerné, les quantités de fluides chargées et récupérées, la périodicité des contrôles. Réalisée manuellement, l’opération peut être source d’erreurs, particulièrement dans le calcul et la conversion des quantités de fluides ajoutées et retirées.
Signature électronique
Numériser cette tâche permet de gagner en temps tout en s’assurant de la véracité des données saisies. C’est ce que propose le logiciel de répartition Praxedo. Via l’application mobile, le technicien accède à une formule dont de nombreux champs sont préremplis et d’autres renseignables par menus déroulants. Le Cerfa est ensuite co-signé électroniquement par le client et le technicien, et envoyé automatiquement par mail.
Ce document fait office de preuve en cas de litige. Sa dématérialisation facilite son archivage sachant qu’il doit être conservé cinq ans par le client et la même durée par le climaticien, et qu’il peut faire l’objet d’un contrôle par l’autorité légale.
Des engagements contractuels forts pour les climaticiens
La mise en conformité avec le cadre réglementaire, associée au risque de sanctions pénales ou d’amendes, n’est pas la seule raison de passer à un logiciel de répartition de dernière génération. La panne d’un climatiseur ayant des conséquences immédiates sur la productivité d’une entreprise, elle doit être résolue au plus vite.
Les climaticiens sont tenus à des engagements contractuels forts liés notamment à la garantie du temps d’intervention (GTI) et à la garantie de temps de rétablissement (GTR). Pour les respecter, tout ce qui concourt à l’optimisation des routes via la géolocalisation et l’intelligence artificielle est le bienvenu. Cela suppose aussi une traçabilité fine des équipements maintenus.
Un autre indicateur – le taux de résolution en première intervention – est particulièrement scruté. En disposant sur son terminal mobile de l’information nécessaire à sa mission – manuels techniques, historique de l’installation – et ayant la possibilité d’interagir à distance, le technicien a toutes les cartes en main pour résoudre le dysfonctionnement sans avoir à revenir sur site.
Reporting et indicateurs qualité
La consolidation de ces données permet d’élaborer des reportings et des tableaux de bord pour suivre en temps réel les indicateurs mesurant l’activité et la qualité de service comme le temps passé en intervention rapporté au coût de la prestation.
Un prestataire peut également fournir à ses entreprises clientes une vision globale de leur parc et notamment un historique des interventions curatives et préventives opérées équipement par équipement. Elles visualisent ainsi quelles pièces sont régulièrement changées, quels équipements se montrent plus vulnérables. Des métriques qui orienteront le choix d’un futur modèle de climatiseur.
Interface web et application mobile au service du climaticien
À titre d’exemple, la solution de répartition Praxedo répond à ces exigences propres aux métiers de la climatisation. Depuis l’interface web, le planificateur optimise la route des techniciens. En les géolocalisant en temps réel sur la carte, il peut procéder à une replanification en cas d’urgence.
L’application mobile guide, elle, les opérateurs dans la réalisation de leurs opérations d’installation ou de maintenance. Elle leur permet aussi de saisir rapidement les rapports d’intervention, en associant, le cas échéant des photos justificatives. Et ce, même sans connexion. La synchronisation des données se fait ultérieurement.
Enfin, le prestataire peut se concentrer sur la relation client à valeur ajoutée, la plateforme automatisant l’envoi de notifications par courriel ou SMS à toutes les étapes d’une intervention, du dépôt d’une demande à sa clôture.
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