Praxedoblogue Déploiement d’un logiciel de répartition : les 3 erreurs majeures à éviter
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Déploiement d’un logiciel de répartition : les 3 erreurs majeures à éviter

KieranLePeron
Kieran Le Peron
22 janvier 2020
6 min de lecture

La généralisation des interfaces de programmation et autres web services permet à des progiciels de “dialoguer” entre eux. L’interfaçage d’un logiciel de répartition avec le système d’information de l’entreprise permet de fluidifier la circulation de l’information et de réduire les doubles saisies.
 
L’acronyme API, pour Application Programming Interface ou interface de programmation applicative, fait partie des buzzwords du moment. Les APIs sont indissociables de la transformation numérique des entreprises.
 
Pour faire simple, une API est une sorte de clé qui permet à une application de “dialoguer” avec une solution tierce. L’exemple le plus connu est Google Maps. Pour en favoriser l’usage, Google propose aux développeurs une API afin que leurs applications puissent accéder à son service de cartographie. Comme le fait Uber.
 
Mais les APIs ne sont pas réservées aux seuls GAFA. Avec ces connecteurs, une entreprise lambda va pouvoir démultiplier son écosystème de données. Elle enrichira ses données internes de données d’autres entreprises complémentaires à son activité, de données ouvertes (open data) ou issues des médias sociaux. Ainsi agrégées, les données apporteront davantage de valeur.

Société Générale et SNCF multiplient les APIs

On peut prendre l’exemple de Société Générale GBIS qui regroupe les activités BtoB de l’établissement financier (Banque de financement et d’investissement (BFI), la gestion d’actifs, les services aux investisseurs et la banque privée). Elle met à disposition sur sa place de marché quelque 1 500 APIs afin de proposer des services innovants à ses clients. A l’avenir, Société Générale GBIS compte s’ouvrir à des fintech ou à d’autres sociétés de financement (source Journal du Net).
 
Autre exemple, celui de la SNCF. Avec son API qui propose aux développeurs les arrêts en gare, les grilles horaires ou le calcul d’itinéraires de ses trains, la société de transports publique a développé un écosystème de startups qui viennent améliorer l’expérience voyageur.
 
La SNCF utilise aussi son API en interne. En partageant leurs plannings, les contrôleurs et les conducteurs gèrent mieux les équilibres entre vie professionnelle et vie privée. (Source Maddyness) Et quand la SNCF vend Ouibus, sa filiale d’autocars, à BlaBlaCar, ce dernier entend, via une API, coordonner les mobilités entre le bus et le covoiturage.

Les APIs, une source de revenus potentielle

Non seulement, les APIs participent à l’innovation des entreprises en contribuant à la création de nouveaux services ou à l’optimisation de services existants mais elles peuvent constituer une source de revenus. Certaines, en effet, les monétisent au sein de places de marché.
 
Accès par souscription, paiement à l’usage, mode freemium… Différents modèles économiques sont envisageables. L’éditeur d’ERP SAP a ainsi revu sa politique de tarification pour tenir compte du nombre croissant d’applications tierces accèdent à ses logiciels (Source Silicon).
 

Donner de l’agilité aux systèmes d’information vieillissants

Par ailleurs, les APIs peuvent venir en aide aux entreprises disposant d’un système vieillissant. Le poids de l’existant (legacy) pèse particulièrement chez les grands comptes dont le cœur de leur informatique repose sur des applications métiers en environnement mainframe. L'”APIsation” de leur SI peut leur donner de l’agilité pour profiter des nouvelles technologies dans le domaine du big data ou de l’intelligence artificielle.

La gestion de répartition s’interopère avec les autres progiciels

Cette APIsition concerne bien sûr le domaine de la maintenance sur site et une solution de répartition digne de ce nom ne peut rester en dehors de ce mouvement. Elle doit pouvoir s’interopérer avec les principaux progiciels du marché.
 
Cette interopérabilité permet la remontée de données comme les informations clients d’un progiciel comptable ou d’un ERP vers un logiciel de répartition et, inversement, la récupération des coûts de prestation facturés du second vers le premier. Ces échanges automatiques évitent les doubles saisies.

Praxedo : une large gamme de connecteurs prêts à l’emploi

Pour assurer une connectivité complète et s’interfacer simplement avec les systèmes d’informations existants de ses clients, Praxedo a développé des APIs et web services mais aussi une gamme de connecteurs prêts à l’emploi.
 
L’éditeur propose notamment un connecteur dédié à l’ERP Sage 100. Il permet de répliquer la base Sage dans Praxedo, de récupérer des temps de travail, de transformer un bon de travail, initié dans Praxedo, en document de vente ou en document interne dans Sage 100.
 
Praxedo a aussi des connecteurs sur étagère dédiés à Sage Enterprise Management (ex-Sage X3) et à Sage Business Cloud Gestion & Finance afin de faciliter la transmission de données avec ces deux solutions.
 

Un connecteur natif pour Salesforce

Dans le domaine du CRM, Praxedo a développé un connecteur natif pour interopérer sa solution avec celle de Salesforce. Depuis la console Service Cloud de Salesforce, un administrateur peut créer et suivre les interventions terrain, accéder à l’ensemble des informations dont il a besoin pour répondre aux appels de service (coordonnées, historique des appels et des e-mails, dernières interventions effectuées et bons de travail).
 
Si la requête client émise depuis la console Service Cloud de Salesforce nécessite une intervention terrain, l’utilisateur génère un « ordre d’exécution » qui entraîne la création dans Praxedo d’une intervention à planifier.
 
L’horaire de planification et le technicien affecté sont transmis à Salesforce en temps réel et associés à l’ordre d’exécution correspondant. Le client est ainsi tenu informé de l’avancement de sa requête. Une fois l’intervention terminée, le bon de travail saisi par le technicien sur son mobile est envoyé vers Salesforce, et l’ordre d’exécution est signalé comme « réalisé » dans Salesforce.
 

QuickBooks, IBM Maximo, Microsoft Dynamics, Infor…

En ce qui concerne les autres types de solutions, Praxedo s’interface à QuickBooks logiciel de gestion ligne pour les entrepreneurs et les TPE. Plus récemment, Praxedo a développé un connecteur pour IBM Maximo, une solution dévolue à la gestion de maintenance assistée par ordinateur (GMAO) et plus largement à la gestion d’actifs d’entreprise (Enterprise Asset Management, EAM).
 
Et cette liste n’est pas exhaustive, Praxedo s’interface également à gamme de progiciels édités par Microsoft Dynamics, Infor, ou à Divalto, solutions ERP et CRM pour PME et ETI.‎